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Combien de rapports sont faux et désastreux ?
Réorganisons le système.
C'est l'objet de la consultation en cours SMS :
+33 7 81 99 17 46

Update : Maitre Amas est en contact avec des personnalités politiques et est entendu en ce moment. Il a une adresse Proton : enfance.danger@proton.me pour collecter vos témoignages. Je cite Maître Amas : "L'objectif est que chacun puisse y déposer sa situation, les injustices subies, le mur contre lequel on l'a placé."

Auditions, dont Maître Cerrada à partir de 02:11
Manquements des politiques de protection de l’enfance : Représentants de l’éducation nationale ; Table ronde consacrée aux placements abusifs d’enfants - Mardi 11 février 2025 - Vidéos de l'Assemblée nationale

Le site est construit provisoirement, le 20 Septembre 2025.
Il contiendra les dates des journées d'écoute sur Strasbourg en Octobre 2025, et les résultats de cette étude.
Un rapport sera produit . L'axe principal est le faux dans les rapports et la réorganisation de la chaine afin d'arrêter le désastre.
Globalement : il ne doit plus être possible d'interpréter les situations, d'inventer, car pas de possibilité de le faire. Et création d'une cellule de contrôle et d'appel pour les parents, les enfants et les avocats.
Du faux est repéré, la situation est inexacte ? vous appelez et envoyez immédiatement un courriel avec les pièces justificatives et le rapport est corrigé avant d'aller chez la juge.
Les assistantes sociales ne "rapportent" plus (interprètent/sélectionnent - trop souvent) la parole des parents et enfants. Les enfants ont un avocat et peuvent être entendus par un professionnel compétent et indépendant du service.


⚖️ Protection de l’enfance : quand “l’évaluation” devient une interprétation
Dans les procédures de placement, tout repose sur les rapports éducatifs. Ils sont présentés comme des évaluations objectives. En réalité, ce sont des interprétations.
1) Selon la personne qui rédige, on peut obtenir deux conclusions opposées à partir de la même situation.
2) Les biais de l’intervenant, ses propres problèmes, sa grille de lecture, ou même sa relation avec l’un ou l’autre parent, teintent et déforment le rapport.
3) Combien de professionnels sont réellement performants ? Quand nous cherchons un bon dentiste, un bon avocat ou un bon ingénieur — des professions issues des meilleurs de leur promotion, avec des années d’études — nous constatons déjà d’énormes différences de compétence.
Jamais n’est posée la question : “Est-ce un bon éducateur ?”
Les rapports sont trop souvent construits comme une dictée surréaliste (Breton), où l’intervenant projette ses propres problèmes,
un texte qui se présente comme une vérité, mais qui crée un réel maladif, déformé, transmis au juge comme un fait établi : "La VERITE" .
📜 Rappel juridique : l’article 441-1 du Code pénal définit le faux comme :
“Toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice, accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ayant pour objet ou pouvant avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait.”
Pourquoi ce délit s’appliquerait-il à un notaire ou à un médecin expert, mais pas à un éducateur dont l’écrit peut décider du sort d’un enfant ?
L’ancien inspecteur de l’IGAS Pierre Naves estimait déjà en 2012 que la moitié des placements étaient évitables — soit environ 90 000 enfants placés inutilement, avec des séquelles durables.
Ce qui doit changer :
1️⃣ Reconnaître le faux dans les rapports de protection de l’enfance comme un délit pénal, poursuivable jusqu’à 15 ans après.
2️⃣ Créer une cellule indépendante de contrôle et sanctions, saisissable par les parents, enfants et avocats. Le dossier doit arriver chez la juge après avoir été corrigé.
3️⃣ Imposer des rapports simples, courts et factuels.
4️⃣ Garantir que les parents et leurs avocats aient communication du dossier complet au moins 15 jours avant l’audience.
5️⃣ Former, sélectionner avec des tests projectifs, et évaluer réellement les éducateurs : on ne devrait pas accepter, pour des décisions aussi graves, des évaluations biaisées, approximatives ou projetées.
👩‍⚖️ Comme l’écrit la magistrate Sylvie Fortin (Les magistrats de la jeunesse face au placement, Dalloz, 2018) :
“Le juge n’est pas un enquêteur : il dépend de la qualité des rapports qui lui sont transmis.”
=> Tant que nous traiterons ces rapports comme une “réalité”, alors qu’ils sont souvent une réalité fabriquée, nous condamnerons des enfants et des familles sur la base d’écrits fragiles.
👉 Question directe : accepteriez-vous que le sort d’un enfant repose sur une dictée surréaliste, rédigée sans contrôle, sans recours, sans évaluation des compétences de son auteur, et sans sanction possible en cas de faux ?