LA "VENGEANCE" et la "VERITE"

🚨"Mais il / elle se venge ?!"

Cette phrase, je l’ai entendue plusieurs fois, dans des dossiers différents, des familles différentes. Toujours la même impression :
👉 L’intervenant(e) ne protège pas, punit, réplique à une perception de contestation, se "venge".
Parfois après avoir été repris(e) sur un point de l'un de ses montages pseudo psychologisants, sur l'une de ses positions arrêtées, absurde.

🚨 Ce que ça révèle

  • Une logique de représailles : contester un rapport, poser une question, refuser une interprétation → c’est vécu comme une attaque. La réponse ? Un rapport plus dur, un placement, une stigmatisation.

  • Un pouvoir arbitraire : l’intervenante peut inventer, interpréter, omettre. Le parent ne peut pas prouver l’inexistence de ce qui n’a jamais eu lieu.

  • Une dérive totalitaire : la critique n’est pas tolérée. Au lieu d’un dialogue, c’est la punition : la vengeance.

🔎 Le vrai danger : leur interprétation est aussi leur structure.

  • Univers de poupées

    • Les intervenants problématiques projettent leurs scénarios (fusionnelle, manipulateur, violent…).

    • Le parent est réduit à un rôle dans ce scénario → un objet, pas un sujet.

  • Réaction humaine inattendue

    • Quand un parent brise ce rôle en réagissant (contester, pleurer, s’indigner), cela met à nu la fragilité du récit inventé.

    • L’intervenant, incapable de tolérer la contradiction, vit cette réaction comme une provocation.

  • La vengeance comme réajustement

    • Pour rétablir l’ordre de son “univers de poupées”, l’intervenant punit le parent.

    • Le placement ou le rapport à charge, le jugement, devient une manière de dire : « Reste à ta place de poupée. Ne réagis pas. »

  • La structure totalitaire

    • Le système entier fonctionne sur ce modèle : l’enfant, le parent doivent se conformer au récit. Une "Vérité" maladive inventée et partagée, imposée de manière totalitaire .

    • Toute réaction humaine est éliminée, chosifiée, écrasée. Contester c'est exister, or c'est interdit. La protection de l'enfance est un boulevard pour la chosification. L'interprétation est la structure de l'intervenant(e) , contester l'interprétation c'est toucher à la structure, aux rigidités aux problèmes, et la réaction : est une violence.

      Il y a deux classes : les parents et enfants - choses coupables- sans droits, et les "savants".

Ce qu’il faut changer

  1. Rapports factuels, concis, vérifiables : aucune interprétation, aucun propos rapporté.

  2. Contrôle indépendant : cellule de vérification accessible aux parents, enfants, avocats.

  3. Contradictoire réel : dossier complet communiqué 15 jours avant l’audience.

  4. Sanctions : le faux dans un rapport social doit être poursuivi comme tout autre faux.

⚠️ Quand des familles disent : “On croirait qu’elles se vengent”, ce n’est pas une impression isolée.
C’est le symptôme d’un système fourbe et malsain, où l’arbitraire prend le pas sur la justice.

👉 La protection de l’enfance doit revenir à sa mission : protéger les enfants, pas nourrir la vengeance institutionnelle.